Historique
C’est toujours sur la vieille corde que la sagesse recommande de tisser la nouvelle.

L’histoire de La Franc-Maçonnerie Ecossaise en Terre Malagasy est indiscutablement liée à celle de la Grande Loge de France. La création de la Grande Loge de Madagascar est l’aboutissement logique d’un long processus de transmission et d’implantation d’une vision partagée entre Francs-Maçons des deux hémisphères initiés au Rite Écossais Ancien et Accepté qui s’enracine dans le contexte historique de la fin du 19ème siècle. Il n’est point de rupture ou de création Ex nihilo, il n’est qu’émancipation, prolongement et rayonnement. Nous sommes nés de la Grande Loge De France et c’est là que nous avons reçu la Lumière.
En 1883, sept ans avant la création de la Respectable Loge « Imerina 310 », premier bourgeon du rameau Écossais sur la Grande Île consacrée sous les Auspices du Suprême Conseil pour la France et ses dépendances, les puissances coloniales se battent dans l’Océan Indien. La France coloniale s’intéresse de près à Madagascar et la Grande Île est devenue un enjeu stratégique pour la France comme pour l’Angleterre. La marine française bombarde les positions Mérinas sur la côte en février 1883, s’empare de Majunga le 17 mai et de Tamatave un mois plus tard. Le 16 novembre de la même année, c'est au tour de Fort Dauphin d’être bombardé. Au terme du traité de paix signé le 17 décembre 1883 la monarchie malgache, contrainte, s’engage à payer une indemnité de guerre et cède à la France. Il est acté qu’un résident général, équivalent d’Ambassadeur et son escorte doit s’installer à Tananarive et présider aux relations extérieures de Madagascar.
Notre genèse est le fruit d’une époque où le monde changeait, était brutal. Partout dans l’Océan Indien le dominant imposait domestication, instrumentation, manipulation de la pensée et de la tradition. Sur la Grande Île, par le traité du 17 décembre 1885 la Reine Ranavalona III concède à contrecœur des terrains à la France qui impose à son Royaume un protectorat et de fait, une mise sous tutelle. La ville de Tamatave est annexée et la France s’autorise un droit de regard sur les affaires étrangères du pays. Le premier Résident Général Charles Le Myre de Villers s’installe à Tamatave le 27 avril 1886 et arrive à Tananarive le 14 mai. Il eut de suite à faire face à « l’esprit de résistance » et à lutter contre l’opposition de la monarchie et du gouvernement malgache et de ses influences anglaises. À la même époque, à des milliers de kilomètres de là, les puissances européennes s’accordaient à Berlin sur le partage de leur zone d’influence en Afrique. Le protectorat français sur Madagascar est reconnu par la Grande Bretagne par la convention du 5 aout 1890. Lâchés par leurs alliés Britanniques, les Mérinas, farouchement opposés à la tutelle française finissent par renoncer et cèdent à contre cœur au terme d’une guerre éprouvante pour toutes les parties.
Tanindrazana, la terre des ancêtres vivait une intrusion dans ses équilibres politiques, traditionnels, spirituels. Dans ce glissement de civilisation, la nécessité d’une mutation de l’intellect s’est imposée sous la condensation de facteurs de tous ordres et un enchevêtrement de cultures différentes. Certes il y avait lieu de s’insurger, de se rebeller mais les hommes de Foi et de Raison savent que ça ne suffit pas. Dans le Tananarive de 1890 sept frères, sept hommes de leur temps et que leur destinée avait conduit sur la Grande Ile concevaient autrement le projet civilisationnel de la colonisation. Portant l’espérance de l’Universel ils concevaient le monde comme un immense livre divin et avaient pour horizon l’humanité toute entière.

Dans le Tananarive de 1890 que je laisse au lecteur le soin d’imaginer, sept frères Maîtres vont allumer les feux de la Loge « Imerina 310 ». Sur le chantier, c’est la main qui est esprit et sept ouvriers du plus utopique des chantiers posèrent les fondations d’un Temple dédié à l’Universel, à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers pour apporter avec eux sur la Grande Île la lumière spirituelle du triptyque « Liberté-Égalité-Fraternité ».
Le 17 juin 1890, soit un mois et demi avant l’entente sur la tutelle coloniale de la Grande Île entre la France et l’Angleterre, se référant à l’article 12 du Traité d’Union, d’Alliance et de Confédération conclu à Lausanne le 6 septembre 1875 et auquel le Suprême Conseil pour la France et ses dépendances est partie contractante, le Très Illustre Frère Jules IRIBE, 33e, Grand Représentant Délégué du Suprême Conseil pour la France et ses Dépendances à Madagascar, dans sa correspondance accompagnant la demande de constitution adressée au Très Puissant Souverain Grand Commandeur Grand Maître du Rite Écossais Ancien et Accepté, justifie la requête de l’ouverture de ce qui va devenir la Respectable Loge 310 Imerina en ces termes :

« Les Anglais sont dans l’intention, si ce n’est déjà fait, de se mette en instance pour former un Atelier Maçonnique à Tananarive ou à Tamatave, ville habitée par beaucoup de Mauriciens appartenant à la maçonnerie, il y a donc pour nous, et je puis le dire, pour la France, un intérêt capital pour que nous soyons constitués avant eux puisque l’article 12 de la Convention de Lausanne mettrait Madagascar sous l’Obédience du Suprême Conseil pour la France. Je n’ai donc pas besoin d’insister sur les avantages qui en résulteraient. »
Francs-Maçons de Rite Écossais Ancien et Accepté ils œuvrèrent aux fondations de l’édifice que nous avons pour leg aujourd’hui. Chantier animé par la Foi, la Raison et l’Espérance, ils ouvrirent la voie à ceux qui leurs ont succédé jusqu’à ce jour pour graver dans la pierre malgache les mots Liberté, Égalité et Fraternité. Liberté de conscience, Liberté d’expression et liberté tout court. Égalité, Égalité fondamentale, Égalité ontologique, Égalité foncière entre les Êtres, quels qu’ils soient, par-delà l’origine, la culture ou la croyance pour bâtir ensemble une société de Fraternité, solidaire et prospère à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers.
Pour être au plus fidèle de l’histoire, ces quelques lignes écrites de la main de notre Illustre Frère Jules IRIBE sont éclairantes :
« soucieux de répandre les Principes de notre Ordre dans le peuple malgache je place de grands espoirs dans cet ambitieux projet pionnier. Les religions qui ont été prêché dans l’Ile catholicisme et protestantisme ne donnent qu’une satisfaction relative aux aspirations générales. Les malgaches n’ont en réalité qu’un culte : celui des morts. La pompe des cérémonies catholiques les eut séduits si la langue employée eut été comprise et surtout si la souveraineté spirituelle eut résidé entre les mains de la Reine. Ils ne comprennent pas la suprématie spirituelle dans un autre pays que le leur et confiée à un chef étranger. Les protestants, malgré l’aridité de leur culte ont eu plus de succès parce qu’ils officient en malgache et qu’ils ont, à l’imitation de l’église nationale d’Angleterre, admis la souveraineté spirituelle de la Reine. Tout le secret de leur réussite est là et, si les formes cultuelles du protestantisme avaient frappé leurs sens, elle eut été complète ».
Et de conclure :
« La maçonnerie leur donnera tout, l’indépendance spirituelle et la pompe des cérémonies. Toutes ces raisons me font penser que nous aurons de nombreuses recrues et que dans quelques années la Confédération comptera un Suprême Conseil de plus ».
C’est donc au regard des mots même de notre Illustre Frère Jules IRIBE et qu’il n’existait aucun Atelier maçonnique placé sous l’Obédience de l’un des Suprêmes Conseils confédérés sur toute l’étendue du territoire malgache, que le 28 juillet 1890 par Décret signé du Très Puissant Souverain Grand Commandeur Grand Maître du Rite Ecossais Ancien et Accepté pour la France et ses Dépendances, Louis Proal, « est autorisé la fondation, à l‘Orient de Tananarive (Île de Madagascar), d’un Atelier du premier au troisième degré. Celui-ci prendra le titre distinctif de « Imerina » et sera classé sous le numéro 310 parmi les Ateliers de la Juridiction du Suprême Conseil de France. »

Le 8 septembre 1890, munis des pouvoirs qui leur ont été délivrés, animés du désir de travailler régulièrement pour la Gloire de l’Ordre et le bien de l’humanité, sous la voûte céleste et le point du zénith, par 18 degrés 55 minutes 4 secondes de latitude Sud et 45 degrés 15 minutes 45 secondes de longitude orientale du grand méridien de France, sept Maîtres travaillant au Rite Écossais Ancien et Accepté élèvent un nouveau Temple à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers.
Les Travaux sont ouverts au 1er degré de l’Illustre Grande Loge Centrale de France dans un Temple édifié au domicile du Frère Alfred Rigaud par les Commissaires Installateurs, l’Illustre Frère Jules Iribe assistés des Frères Pierre Deschamps et Alexis Doerrer 1er et 2e Surveillants. Le Frère Louis Lavoisot se place au banc de l’Orateur, le Frère Louis Mithridate à celui de secrétaire. Le Président invite le Frère Secrétaire à faire l’appel nominal des membres admis. Neuf Frères répondent présents à cet appel. Ils prêtent et signent successivement l’Obligation dont il est donné lecture excepté le Frère Guinard, 2ème degré, absent. Conformément aux prescriptions des Règlements Généraux, le Frère Jule Iribe installe, constitue régulièrement et admet sous l’obédience du Suprême Conseil et dans la correspondance de l’Illustre Grande Loge Centrale de France la Respectable Loge 310 Imerina.
Le premier Vénérable d’Imerina fut le Frère Alfred Rigaud, Ingénieur en Chef du Gouvernement Malgache. Il sera assisté dans sa tâche par le Frère Pierre Dechamp, Directeur du télégraphe, en qualité de Premier Surveillant et du Frère Alexis Doerrer, Sous-officier d’Infanterie de Marine, agent du gouvernement comme Second Surveillant. Le Frère Louis Lavoisot, Capitaine d’Infanterie de Marine détaché à l’instruction des troupes de la Reine de Madagascar sera choisi comme Orateur, le Frère Louis Mithridate, également Sous-officier d’Infanterie de Marine et agent du gouvernement comme Secrétaire. Le Frère Calixte Savaron, Adjudant d’Infanterie de Marine, agent du Gouvernement assura la double fonction de Trésorier et d’Hospitalier. Le Frère Edgard de Canonville est élu à la fonction de Maître des Cérémonies.
Un Frère parisien, le frère Couissin, en sera le premier Député auprès de la Grande Loge Centrale car en possession d’un cordon provenant de la Loge « L’Hospitalière », Orient de Madrid, en sommeil depuis que le Frère Jules Iribe avait quitté l’Espagne. Le Règlement particulier de la Loge adopté à la demande des Frères sera celui de la Respectable Loge n°6, « Le Mont Sinaï », Loge toujours en activité en notre maison commune de la rue Puteaux.

Certes il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer mais très rapidement nos Frères vont être confrontés à l’activisme de l’adversité. Pour l’autorité coloniale la création d’une Loge maçonnique déclenchait méfiance, défiance, crispation. Il est fait état dans les correspondances adressées par la Loge 310 Imerina au Grand Secrétariat de la rue Puteaux de réserves émanant de la Résidence Générale de France, autrement dit de la plus haute autorité de la puissance coloniale, qui craignait qu’une forte majorité de la communauté française de la colonie ne vît pas autre chose dans l’installation de cette Loge maçonnique « qu’une attaque à la religion catholique ». L’heure n’était pas au rayonnement ni au recrutement, elle était celle de la raison, de la détermination et celle du discernement qu’anime l’intelligence de l’esprit de résistance.
La vie politique et sociale du microcosme Tananarivien de l’époque, le contexte international, l’hostilité de l’adversité, l’obscurantisme et la médisance gèle l’ambitieux projet d’avoir bon espoir de « répandre les Principes de notre Ordre dans le peuple malgache » et d’ouvrir la Loge sur son environnement local. « La reconnaissance par l’Angleterre du protectorat de la France sur Madagascar, a mis toutes les cervelles à l’envers et le monde officiel malgache est affolé. Plutôt que de reconnaitre le protectorat, ils préférèrent la guerre. Voilà la situation vraie et il est par conséquent inutile, il serait même dangereux, de faire des prosélytes parmi les malgaches quant à présent. Le Premier ministre est très monté contre nous et nous n’aurons personne sans sa permission » .
Il faudra attendre 22 ans, pour que le premier maçon malagasy reçoive, en 1912, la Lumière au Rite Écossais Ancien et Accepté de la Grande Loge de France. Il s’agissait du Frère Charles RANAIVO, médecin de confession protestante. Et ce ne sera encore que dix ans plus tard, en 1922 qu’un second malgache sera initié, ce sera le Frère Callixte RAZAFY, industriel et marchand de biens. Hormis des mises en sommeil durant la première et la seconde guerre mondiale, les francs-maçons de REAA de la Loge Imerina 310 ont travaillé ensemble par-delà les aléas d’une histoire partagée qui n’allait pas toujours de soi entre Madagascar et la France. Forts des préceptes et des enseignements du Rite, une mosaïque de Frères, français, malgaches et de tant d’autres nationalités, se sont attachés décennies après décennies à faire de notre maison commune un lieu du réunir ce qui est épars avec comme espérance, quand il sera estimé par notre Grande Loge mère qu’ils en auront l’âge et qu’il en sera l’heure, d’être les légitimes légataires de la régularité Écossaise et de la pratique du Rite Écossais Ancien et Accepté en terre malgache. Ensemble, dans un environnement complexe, souvent hostile, ils ont travaillé dans le cadre strict des préceptes du Rite s’attachant à l’application rigoureuse des Rituels et l’accompagnement fraternel de la Grande Loge de France et de la Juridiction.
La Respectable Loge 1240 Johary sera créée le 26 mars 1997 à l’Orient d’Antananarivo puis ce seront les Respectables Loges « 1382 Kiady » le 11 avril 2006 à l’Orient d’Ambohimanga, « 1456 Loharano » le 21 avril 2011 à l’Orient d’Antsirabe et « 1527 Mazava » le 27 avril 2014 à l’Orient de Tamatave qui allumerons leurs feux sur la Grande Île toutes sous les Auspices de la Grande Loge de France.
Ainsi, génération après génération s’est transmis en terre malagasy l’héritage Écossais de notre Ordre et la prophétie de l’Illustre Frère IRIBE de voir la Confédération compter un Suprême Conseil de plus a mis 128 années à se réaliser avec la Création en janvier 2018 du Suprême Conseil de Madagascar, Juridiction Écossaise gardienne et conservatrice du Rite du 1er au 33e degré.
Puis 129 années pour la création le 27 avril 2019 au Grand Temple sis à Imerimanjaka à l’Orient d’Antanarivo de la Grande Loge de Madagascar, l’obédience nationale souveraine qui en administre les 3 premiers degrés. Partageant la même communauté de destin et la même vision de l’universalité du Rite et de ses valeurs, rien n’eut été possible sans la permanence fraternelle et l’accompagnement de l’Obédience et de la Juridiction que sont notre Grande Loge mère, la Grande Loge De France et ses Grands Maîtres successifs et le Suprême Conseil de France et de ses Très Puissants Souverains Grands Commandeurs successifs.
« Qui dit choisir, dit aussi renoncer » et il a fallu renoncer et choisir pour grandir. L’intelligibilité de notre Foi en l’émancipation à été mise à l’épreuve du temps. Il était l’heure et nous en avions l’âge pour vivre et faire vivre en terre malagasy une Franc-Maçonnerie de Rite Écossais Ancien et Accepté travaillant à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers pour apporter sa pierre à la construction d’une société tolérante, universelle, fraternelle, solidaire et prospère.

Être Franc-maçon Écossais de la Grande Loge de Madagascar « c’est concevoir que tout ce qui existe fait partie d’une grande et unique société où il y a certes des hiérarchies, mais où tout est considéré comme étant membre d’une même famille appartenant à la même cosmogonie créée et organisée par une transcendance unique, Zanahary », Grand Architecte de l’Univers. Pratiquer le Rite Écossais Ancien et Accepté lorsqu’on est empreint de l’identité et de la tradition malagasy, c’est se souvenir de ce nous connaissons déjà, c’est percevoir, révéler et donner sens aux sens ésotériques, aux sens cachés de nos connaissances. Madagascar est le pays de la force du Verbe, de la Parole. Le rituel, c’est la répétition. Répéter selon des rituels précis et des initiations à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers c’est divinifier, et divinifier c’est incarner. Le maçon écossais travaillant en terre malagasy à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers incarne un dialogue possible entre lui-même et le cosmos, incarne cette mutation de l’intellect et trouve ou retrouve grâce à la pratique du Rite l’articulation entre le Verbe et Zanahary, entre le Logos et le Grand Architecte, entre la Raison, la Foi et la Tradition.
Toute société est prolongée par une culture et l’universalité du Rite Écossais Ancien et Accepté permet de se comprendre, de dialoguer et de se retrouver sur le Logos élargi qui mène aux mêmes vérités. C’est un processus de dévoilement, un travail d’anamnèse qui fait référence à l’histoire, à la mémoire, aux connaissances et aux incarnations antérieures. À ce que nous étions avant. Savoir d’où on vient pour savoir où on va.
L’histoire de notre genèse montre ainsi qu’il n’y a point de scission, point d’oubli. Il n’est que prolongement, rayonnement, affranchissement qui permettent de faire vivre les acquis des Lumières transmises par notre Grande Loge mère, d’en appliquer les principes sur la terre des ancêtres pour penser par nous-mêmes et de manière profonde notre relation au monde en cette ère de glissement des civilisations. C’est dans la tradition du rite conjuguée au présent de l’identité malagasy et de ses traditions que le Franc-Maçon de la Grande Loge de Madagascar trouvera les ressources nécessaires à son élévation spirituelle et morale et celles nécessaire à la neutralisation de spiritualités dogmatiques, de fanatismes ou de superstitions qui obscurcissent la raison.

L’humanité est en grand péril. Bâtissons ici et maintenant une société solidement ancrée sur notre double appartenance à la tradition, Écossaise et Malagasy pour trouver l’Homme en nous et ne pas céder aux sirènes des idéologies politiques et théologiques. Contextualiser et s’initier progressivement, retrouver la Parole par la médiation et l’incarnation de cette double tradition pour éclairer notre époque et apporter notre pierre au travail d’explicitation, de contextualisation, de pédagogie. Être ce que nous sommes et accompagner ici et maintenant la mutation des intellects de l’archaïsme de la pensée vers l’Espérance de toutes les ouvertures philosophiques et éthiques possibles.
Notre Obédience sera ce que nous en ferons. Soit une fraternité de discorde, de parjure et de médiocrité soit une fraternité d’intelligence et d’humanisme qui assume tous les héritages, qui prépare à l’altérité, qui sensibilise à la beauté, qui flatte les sens et qui élève spirituellement. L’histoire contemporaine nous invite à nous investir en qualité de maçon Écossais de la Grande Loge de Madagascar à œuvrer individuellement et collectivement dans et hors le Temple pour répondre aux exigences du monde contemporain et apporter notre contribution pour relever les défis de notre époque et de ses enjeux d’éducation, d’instruction, d’acquisition du savoir, de diversités culturelles et de connaissance.
À la Gloire du Grand Architecte de l’Univers.